Pourquoi et comment je suis devenue naturopathe ?
Très jeune, j’étais très attirée par les Sciences de la Vie et je désirais être chercheur dans ce domaine quand je me suis retrouvée à 18 ans à intégrer l’ISARA, une école d’ingénieur en agriculture et en agro-alimentaire.
Dans un premier temps, j’ai choisi d’aller sur le terrain et j’ai travaillé pendant une vingtaine d’année dans différentes entreprises agro-alimentaires, grandes et petites. Cette riche expérience m’a permis de voir de près les problématiques de notre alimentation moderne, mais aussi de nos modes de vie et leurs impacts sur notre santé.
Ma curiosité scientifique ne m’ayant pas lâchée, j’avais gardé l’habitude de suivre les travaux de chercheurs, de lire de nombreux articles sur ces problèmes et un beau jour, il m’a paru évident qu’il fallait intégrer toutes ces dimensions pour aborder nos problèmes de santé.
Mes recherches m’ont fait découvrir la Naturopathie, mes expériences m’en ont montré l’intérêt. Un beau jour, j’ai décidé d’effectuer une formation sérieuse dans une institution remplissant des critères stricts et certifiée par la Fédération Française de naturopathie et de devenir ainsi naturopathe.
Mes expériences personnelles
Comme beaucoup d’entre nous, j’ai été confrontée à des soucis de santé tant à titre personnel que dans mon entourage. J’ai pu alors mesurer tous les bienfaits et apports de la naturopathie en complément d’une approche médicale classique. En effet, le naturopathe n’a pas vocation à se substituer au personnel médical, mais bien d'unir ses compétences et connaissances aux différentes spécialités médicales et thérapeutiques, dans le respect de chacune, dans le but de soutenir la vitalité de la personne, lui apporter du confort et potentialiser les chances de retour à l’équilibre.
Depuis, mon expérience en tant que naturopathe me conforte dans cette idée.
Ce qui m’anime
Mon engagement dans la naturopathie tire ses racines dans 3 idées fortes :
- J’ai eu très tôt l’intuition puis la certitude d’une chose : la Nature est guérisseuse et une alliée, pourvu qu’on sache l’observer et la respecter.
- J’ai acquis la conviction que chacun doit prendre en charge sa santé de manière la plus autonome possible s’il veut des résultats dans la durée et s'il ne veut pas entièrement dépendre d’un système de santé malheureusement assez saturé et dont les acteurs sont parfois surchargés au point qu'ils n'ont plus le temps de faire de la prévention ou de rechercher les causes profondes des troubles qu'ils rencontrent chez leurs patients.
- Enfin, j’ai pris conscience de l’intérêt d’être à l’écoute de son corps, de son ressenti, de soi-même et d’être capable de mobiliser ses propres ressources corporelles et psychiques.
Il est donc naturel pour moi de vouloir partager cette évidence pour le bien du plus grand nombre.
Mon éthique
En tant que praticien naturopathe, j’ai prêté serment et applique le code de déontologie qui m’a été enseigné et auquel j’adhère pleinement. Parmi les 35 énoncés de ce code, 5 principes résonnent tout particulièrement pour moi :
Article 2 :
Le praticien de santé naturopathe s’impose comme devoir essentiel la protection de la vie, de la personne humaine et de son environnement.
Article 3 : Le naturopathe a pour vocation de se mettre au service de la personne humaine et par l’enseignement des lois de la vie, de permettre à tous ceux qui le souhaitent, sans discrimination aucune de condition sociale, de nationalité, de religion, d’ethnie ou de sexe, d’acquérir le meilleur niveau de santé possible.
Article 4 bis : Le naturopathe se doit d’entretenir et de perfectionner ses connaissances via un système de formation professionnelle continue.
Article 5 : Le secret professionnel institué dans l’intérêt des consultants est de rigueur et s’impose au naturopathe.
Article 29 : L’activité professionnelle du naturopathe doit être orientée exclusivement vers l’intérêt du consultant. Le naturopathe s’attachera à respecter les principes suivants :
• faire un travail d’éducation pour la santé dans un but essentiel de prévention,
• ne jamais nuire dans les soins naturels qu’il conseille,
• par principe ne pas contrarier les crises curatives, mais, s’assurer que la force vitale demeure suffisante pour gérer les processus de régénération,
• reconnaître ses possibilités et limites et savoir toujours orienter le consultant vers la forme de médecine la plus adaptée à la situation